Tous ces désirs étaient des résistances de l'ego. L'ego voulait en trouvant son salut une sécurité et la le désir de sécurité renforçait son égocentrisme. Il avait certes renoncé aux sécurités matérielles pour une sécurité de la foi religieuse mais cette sécurité n'était pas celle d'une foi authentique, d'une fidélité à l'amour qui veut grandir par morts et résurrections.
Il fallait voir qu'on est construit pour l'amour. Je suis un espace d'accueil pour tout le monde avant même d'être un ego qui cherche à se distinguer de ce qu'il prétend ne pas être tout en voulant le soumettre.
Pour paraphraser Saint Paul, me tenant ainsi en Dieu, ce n'est plus moi qui vit mais Dieu qui vit en moi.Seule l'âme, ce satellite projeté par l'amour, ne meurt pas et grandit par le biais d'une petite flamme projetée dans l'ego.
Mais ce feu de joie au coeur de l'âme qui se voit illumination de la conscience par la conscience restera-t-il un feu pour les âmes et le ciel de Dieu ?
Il y a là une bifurcation : la joie d'être une âme projetée par et dans la lumière de Dieu est tournée soit vers la blancheur céleste ou bien elle consent à se tourner vers le monde...
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