"L’allocation à tout citoyen d’un revenu social suffisant ne vise plus à contraindre les allocataires à accepter n’importe quel travail à n’importe quelle condition, mais à les affranchir des contraintes du marché du travail.
Le revenu social de base doit leur permettre de refuser le travail et les conditions de travail « indignes » ; et il doit se situer dans un environnement social qui permette à chacun d’arbitrer en permanence entre la valeur d’usage de son temps et sa valeur d’échange: c’est-à-dire entre les « utilités » qu’il peut acheter en vendant du temps de travail et celles qu’il peut produire par l’autovalorisation de ce temps. L’allocation universelle d’un revenu suffisant ne doit pas être comprise comme une forme d’assistance, ni même de protection sociale, plaçant les individus dans la dépendance de l’Etat-providence. Elle doit donner aux individus des moyens accrus de se prendre en charge, des pouvoirs accrus sur leur vie et leurs conditions de vie."
Si on veut bien entendre le propos, il s'agit d'une critique contre les revenus d'insertion ou d'assurance chômage conditionné à la recherche d'un emploi. Toutes les logiques de réinsertion ou les aides conditionnelles finissent par obliger quelqu'un à faire ce qu'on lui propose sous peine de perdre ses droits à un revenu décent.
Un homme n'a pas pour vocation d'être au service d'un système économique et on ne peut donc être satisfait de la vision contemporaine de la solidarité sociale.
Grâce à un tel revenu, il y aurait enfin une égalité contractuelle entre employeur et employé.
Cela entrainerait très certainement une démocratisation des entreprises qui restent souvent des organisations hiérarchiques dignes des tyrannies ou des dictatures à ceci près qu'elles ne tuent pas mais licencient, qu'elles exploitent mais peuvent être fuies si on sait garder sa dignité, etc.
Un revenu minimum d'existence sans condition hormis d'être un citoyen et avant cela un être humain contribuerait vraiment à renforcer matériellement une égale dignité, une égalité de droit, une liberté, une sécurité sociale et un droit à la propriété, principes essentiels des droits de l'homme souvent ânonnés formellement.
Un homme n'a pas pour vocation d'être au service d'un système économique et on ne peut donc être satisfait de la vision contemporaine de la solidarité sociale.
Grâce à un tel revenu, il y aurait enfin une égalité contractuelle entre employeur et employé.
Cela entrainerait très certainement une démocratisation des entreprises qui restent souvent des organisations hiérarchiques dignes des tyrannies ou des dictatures à ceci près qu'elles ne tuent pas mais licencient, qu'elles exploitent mais peuvent être fuies si on sait garder sa dignité, etc.
Un revenu minimum d'existence sans condition hormis d'être un citoyen et avant cela un être humain contribuerait vraiment à renforcer matériellement une égale dignité, une égalité de droit, une liberté, une sécurité sociale et un droit à la propriété, principes essentiels des droits de l'homme souvent ânonnés formellement.