« Je n'ai rien voulu apporter d'autre aux hommes qu'un chemin et une possibilité de se détourner du moi-je, de l'ego, de l'individu, pour se tourner vers ce que nous sommes vraiment : la Lumière de l'Esprit, la Toute-Lumière de l'Esprit. », Sri Aurobindo cité ici par Ma suryananda Lakshmi.
Commentaire :
Où voir la lumière de l'Esprit ? Regardons ce dessin de Ernst Mach :
Il y a une lumière extérieure qui entre par la fenêtre au fond, mais ce n'est pas la lumière de l'Esprit. Quand il y a moins de lumière solaire dans la pièce, la lumière de l'Esprit, où cette baisse de lumière du monde, se perçoit reste constante :
Reste une confusion : le sentiment de soi croit que cette lumière intérieure qui lui permet de voir est de son fait et qu'elle est de peu d'intérêt mais le sentiment égocentrique de soi, quoiqu'il produise, peut apprendre à se soumettre au fait que ses commentaires n'existent que dans cette lumière intérieure.
La lumière de l'Esprit est une chose bien pauvre au premier abord. La pensée et l'émotion ou la sensation semblent bien plus vivantes mais ce n'est pas voir que la lumière de l'Esprit est leur condition de possibilité. Si notre sentiment de soi se tourne vers cette lumière intérieure, se met dans cette lumière intérieure et la reconnaît comme son principe alors il entrera dans un processus de transformation. Si le sentiment de soi se soumet de plus en plus au fait que la lumière de l'Esprit l'enveloppe lui, autrui et le monde alors sa conscience sera de moins en moins égocentrique, il ne croira plus égocentriquement que cette lumière par laquelle il perçoit est sa propriété, son fait. Il n'y a de conscience que dans cette lumière de l'Esprit : la conscience égocentrique est une illusion.
Lorsqu'on lui parlait de cette lumière, le sentiment de soi égocentrique n'en voyait pas l'intérêt, la trouvant pauvre et peu agissante ; s'il se libère des croyances qui l'empêche de voir que la source de l'être se dévoile dans cette lumière, alors cette lumière de l'Esprit indiquera de plus en plus clairement ce qui doit être fait, elle impulsera même des actes dans un corps esprit d'où momentanément au moins il n'y a plus de conscience de soi individuelle.
Reste une confusion : le sentiment de soi croit que cette lumière intérieure qui lui permet de voir est de son fait et qu'elle est de peu d'intérêt mais le sentiment égocentrique de soi, quoiqu'il produise, peut apprendre à se soumettre au fait que ses commentaires n'existent que dans cette lumière intérieure.
La lumière de l'Esprit est une chose bien pauvre au premier abord. La pensée et l'émotion ou la sensation semblent bien plus vivantes mais ce n'est pas voir que la lumière de l'Esprit est leur condition de possibilité. Si notre sentiment de soi se tourne vers cette lumière intérieure, se met dans cette lumière intérieure et la reconnaît comme son principe alors il entrera dans un processus de transformation. Si le sentiment de soi se soumet de plus en plus au fait que la lumière de l'Esprit l'enveloppe lui, autrui et le monde alors sa conscience sera de moins en moins égocentrique, il ne croira plus égocentriquement que cette lumière par laquelle il perçoit est sa propriété, son fait. Il n'y a de conscience que dans cette lumière de l'Esprit : la conscience égocentrique est une illusion.
Lorsqu'on lui parlait de cette lumière, le sentiment de soi égocentrique n'en voyait pas l'intérêt, la trouvant pauvre et peu agissante ; s'il se libère des croyances qui l'empêche de voir que la source de l'être se dévoile dans cette lumière, alors cette lumière de l'Esprit indiquera de plus en plus clairement ce qui doit être fait, elle impulsera même des actes dans un corps esprit d'où momentanément au moins il n'y a plus de conscience de soi individuelle.
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