Du point de vue d'une évolution consciente de la conscience divine, les religions sont mortes ou sont en cours d'extinction. Elles participèrent à notre évolution. Elles y font maintenant obstacle.
Car au fond tout ce qui à trait de loin ou de près à une religion finit par hiérarchiser dans son organisation les personnes entre celles qui ont une autorité et celles qui n'en ont pas. Une religion produit immanquablement ceux qui contestent le fondement de son système d'autorité même si souvent cette opposition se structure elle-même en une nouvelle religion.
Bien sûr outre cet antidémocratisme fondamental inhérent aux religions instituées, il y a une tendance à exclure, à rejeter des personnes : pour les unes ce sont les membres des autres religions, les sans religion quand ce ne sont pas les prostituées, les homosexuel(le)s, telles ou telles personnes impures, etc.
La nouvelle spiritualité qui se développe en dehors des religions doit faire face au principe d'autorité et le distinguer du pouvoir. Tout ce qui confond peu ou prou le pouvoir et l'autorité est par essence en train de nourrir une conscience religieuse certes en petit comité et dans l'intimité mais avec les mêmes défauts : exclusivisme en vue de renforcer l'autorité du message spirituel, hiérarchisation plus ou moins subtile des personnes en vue de renforcer l'autorité d'un ou de plusieurs maîtres spirituels.
Peut-on avoir confiance en une autorité spirituelle qui ne partage pas son pouvoir entre tous ? L'autorité spirituelle ne sera plus royale : si nous nous libérons de la religiosité, elle sera celle de multiples passeurs qui nous conduiront vers divers points de l'autre rive.
Cette autre rive commence avec la découverte de cette rive immatérielle transparente en face de la rive matérielle. Comme le suggère cette image c'est une évidence au-delà du sensible mais par qui tout est ressenti :
C'est de cette évidence insaisissable que tout surgit : nous n'avons donc pas à être sauvé du monde et de notre personnalité qui en surgit. En elle, il n'y a plus de hiérarchie ou d'exclusion, tout communie dans l'égalité. Seul cela en nous s'obstine à penser le contraire (et donc une majorité d'interprétations des religions qui posent des conditions sans fin à la rencontre du divin) devra renoncer à son goût du drame pour qu'enfin à partir de cette humble évidence insaisissable tout resplendisse.
N.B : Mais si ceci annonce la fin de la religion, ce ne sera pas non plus par l'exclusion et l'autoritarisme qu'une telle fin se produira. Ce sera par désaffection sans doute. Mais aussi par le dialogue : je tente, ici sur ce lien, d'esquisser des contours pour considérer comment on pourrait extraire toute la richesse spirituelle des religions en en surmontant les limitations.
Car au fond tout ce qui à trait de loin ou de près à une religion finit par hiérarchiser dans son organisation les personnes entre celles qui ont une autorité et celles qui n'en ont pas. Une religion produit immanquablement ceux qui contestent le fondement de son système d'autorité même si souvent cette opposition se structure elle-même en une nouvelle religion.
Bien sûr outre cet antidémocratisme fondamental inhérent aux religions instituées, il y a une tendance à exclure, à rejeter des personnes : pour les unes ce sont les membres des autres religions, les sans religion quand ce ne sont pas les prostituées, les homosexuel(le)s, telles ou telles personnes impures, etc.
La nouvelle spiritualité qui se développe en dehors des religions doit faire face au principe d'autorité et le distinguer du pouvoir. Tout ce qui confond peu ou prou le pouvoir et l'autorité est par essence en train de nourrir une conscience religieuse certes en petit comité et dans l'intimité mais avec les mêmes défauts : exclusivisme en vue de renforcer l'autorité du message spirituel, hiérarchisation plus ou moins subtile des personnes en vue de renforcer l'autorité d'un ou de plusieurs maîtres spirituels.
Peut-on avoir confiance en une autorité spirituelle qui ne partage pas son pouvoir entre tous ? L'autorité spirituelle ne sera plus royale : si nous nous libérons de la religiosité, elle sera celle de multiples passeurs qui nous conduiront vers divers points de l'autre rive.
Cette autre rive commence avec la découverte de cette rive immatérielle transparente en face de la rive matérielle. Comme le suggère cette image c'est une évidence au-delà du sensible mais par qui tout est ressenti :
C'est de cette évidence insaisissable que tout surgit : nous n'avons donc pas à être sauvé du monde et de notre personnalité qui en surgit. En elle, il n'y a plus de hiérarchie ou d'exclusion, tout communie dans l'égalité. Seul cela en nous s'obstine à penser le contraire (et donc une majorité d'interprétations des religions qui posent des conditions sans fin à la rencontre du divin) devra renoncer à son goût du drame pour qu'enfin à partir de cette humble évidence insaisissable tout resplendisse.
N.B : Mais si ceci annonce la fin de la religion, ce ne sera pas non plus par l'exclusion et l'autoritarisme qu'une telle fin se produira. Ce sera par désaffection sans doute. Mais aussi par le dialogue : je tente, ici sur ce lien, d'esquisser des contours pour considérer comment on pourrait extraire toute la richesse spirituelle des religions en en surmontant les limitations.