samedi 15 novembre 2025

La grande Non dualité des enfants du Divin


 Ceux qui ont entendu l'appel de la grande Non dualité ont commencé par ressentir que la distinction de la vacuité et de ses formes n'était pas une opposition. Ils ont bien compris que parler d'absolu et de relatif sonnait faux. Il y a en effet ces non dualistes qui avaient ânonné la sagesse du Rien et l'amour du tout, mais malgré eux, ils en revenaient sans cesse au Rien, ils faisaient du rien de conscience, un inconscient absolu. Malgré eux (ou non), cela sonnait ainsi comme si le Rien était l'absolu, et l'Amour le relatif !    

La prise de Conscience absolue est un acte pur intemporel qui part de Rien et va vers l'Amour à l'infini. Dès lors, si l'absolu est un acte d'émergence à Soi, l'absolu n'est ni un néant, ni seulement une conscience immuable sans Devenir, le devenir étant alors poussée aveugle ou illusion. Comment l'Amour aurait-il du sens en cas de devenir illusoire ? Toute relation étant une illusion ! Comment aurait-il du sens en cas de poussée aveugle hors d'une néant ? 

La prise de Conscience absolue, par l'Amour atemporel qu'elle est, est aussi bien l'acte pur révélant un Tout possible au cœur du Rien. A chacun d'être sa propre autorité quant à l'Amour ! Oui, dans notre "expérience", le Divin est pressenti inséparablement Éternellement, Rien, Amour et Autocréation ! Pressentant Cela, nous réalisons que nos illuminations sont des ténèbres lumineuses qui demandent encore bien de la mise à jour.

Ma foi devant ces ténèbres est pressentiment de l'Amour absolu autocréateur. Et cette foi amène le vécu, non une simple croyance. Le vécu de l'Amour en Devenir renforce la foi et l'aspiration à être Cela.

Une Autocréation ne saurait être une poussée aveugle menant à l'existence si elle est Conscience d'Amour absolu. L'Amour vrai loin d'être aveugle est un joueur d'échec aussi bien qu'un poète. Il voit des millions, des milliards, une infinité de coups à l'avance, jouant un jeu de stratégie que le poète en lui réinvente sans cesse, Éternellement.

Oui, 

Ishwara, le Seigneur Suprême, la Paix et MahaShakti, Mère Divine, la Joie ne font qu'Un, inséparablement, une seule Conscience, un seul Être, Indissolublement Paix et Joie - Sat-Chit-Ananda.

Et le fruit de leur jeu d'Amour, c'est en nous, l'enfant divin, que nous sommes, en chaque monade-univers manifestée de leur.s Moi-s d'Amour. Cet enfant divin caché dans les ténèbres lumineuses de notre cœur sait sans le savoir le Divin Amour Autocréateur. Car en cet enfant divin, d'abord caché dans le tréfonds du cœur, il y a une goutte de Suprême entourée inséparablement d'un feu d'aspiration individué grandissant, feu de la substance même de notre Mère divine. 

Et l'aventure de conscience de chacune de ces âmes-enfants est l'expression d'un Moi éternel, Un et multiple, que Ishwara et MahaShakti ont engendré. Ce Moi embrasse chacun des microcosmes associés au devenir d'une âme, enfant divin. Chaque devenir microcosmique d'un enfant divin enveloppe secrètement le macrocosme de tout l'Amour. Nous avons là des possibles expériences spirituelles, qui ont à voir avec ce que Leibniz appelle des monades.

Selon Leibniz, l’univers est composé d’unités fondamentales appelées monades, qui sont des substances immatérielles et indivisibles. Contrairement à la matière, qui est souvent perçue comme la base de l’existence, les monades sont des entités spirituelles qui ne peuvent être ni créées ni détruites. Les monades, selon Leibniz, sont des miroirs de l’univers, chacune reflétant l’ensemble du cosmos à sa manière. Cette idée suggère que chaque monade possède une perspective unique et individuelle.

Si le Soi se réalise avec une âme d'enfant divin, alors l'Amour Divin, de Paix et de Joie, devient indubitablement la clé du mystère à la croisée de l'Être et du Devenir. La Conscience de Vérité est bien au-delà du mental humain, l'Amour Divin exige une transformation de la conscience corporelle, et par là de la matière, elle-même, pour se manifester sans tout abolir de ce monde qui nous entoure, nous ses enfants divins.

C'est donc dans le mystère de ce Rien et Tout, dans les ténèbres lumineuses de l'illumination spirituelle qu'il faut s'enfoncer pour découvrir dans notre cœur notre véritable âme d'enfant divin. C'est en s'enfonçant dans ce mystère du Soi avec une âme que notre Mère Divine se révélera à nous de plus en plus, qu'elle nous fera grandir et nous transformera de plus en plus. C'est dans l'aventure de la conscience qui se joue là que Mère nous apportera aux pieds du Suprême et qu'ils commenceront à incarner à travers nous le corps et la matière de leur Amour vrai.

Soi avec une âme d'enfants divin, nous approcherons du Moi secret de notre monade. Le jeu d'Amour cosmique deviendra de plus en plus conscient.

Dans ce que nous appelons ici bien maladroitement la grande Non-dualité, Seule la Conscience de Vérité de l'Amour créateur est sagesse.

Nous sommes ultimement cela : l'Un, la vibration d'amour qui engendre éternellement le Suprême et la Mère du Devenir.

Plotin et d'autres, conscient de leur Soi avec une âme d'enfants divin, ont pressenti cet Un.

Le jeu d'amour du notre Suprême Seigneur et de notre Mère sera de plus en plus conscient. Notre âme, leur enfant, y aspire qu'ont le sache ou non. Elle est faite de leur deux substances. Par sa nature, elle peut traverser les ténèbres lumineuses de son Soi jusqu'à se pressentir Un en tout. 

Il faudra que la transformation du corps avance pour que notre âme puisse se vivre Innombrablement Un. Notre corps humain est un filtre trop opaque tant qu'ils est au service de pulsions dont notre conscience m'a pas la clé. 

Comprenne qui pourra. 

Et dans un premier élan de prise de conscience du Soi avec une âme, nous pourrions dire ensemble :

Que la grâce du Seigneur soit sur nous et que notre Mère divine veille sur nous, pour que nous nous rappelions que nous sommes, avant tout, leurs enfants, une de leurs individuations ! 




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