Ma personne usurpe le trône de ce qui est vraiment au centre, du seul
et authentique "Je suis". Ma troisième personne a usurpé le nom de
L'unique Première Personne (au-delà de toute personnalité). Telle est ma déchéance spirituelle.
En ce sens, il n'y a JAMAIS personne qui s'éveille puisque la Seule et unique première personne est éveillée au plus intime de moi-même de toute éternité.
Ceci dit d'un point de vue pratique Je suis de toute éternité en première personne mais dans les faits je n'existe pas toujours en Première personne. Il y a bien quelque chose de ma personnalité qui a donc une relation avec cette lumière de l'éveil qui luit au fond d'elle. Il y a un enjeu d'incarnation de notre personnalité dans la lumière de l"éveil qui peut être négligé au moment où l'on affirme que "personne ne s'éveille".
Mais inversement, n'y a-t-il pas une dimension impersonnelle de l'éveil que mes formulations trahissent ? Nisargadatta Maharaj semble aller en ce sens : l'impersonnel "précèderait" le "Je suis".
Dans l'abîme sans fond du sommeil profond ou d'une méditation à partir de ce "Je suis", il n'y a même pas "Je suis". Rien de conscience ? Samadhi où l'inconscience du supraconscient nous empêche de ramener quoi que ce soit de ce voyage intérieur dans la mémoire ?
En aval, "Je suis" jaillit de nouveau engendré éternellement en même temps que ma personne s'y manifeste. "Je suis" demeure atemporel au sens où il englobe le temps alors que ma personne n'est que temporelle. Il y a une relation étroite entre la manifestation de ma personne et l'affirmation atemporelle du seul et unique "Je suis". L'âme prend sens au sein de l'Esprit éternelle.
Personne ne s'éveille puisque la lumière de l'éveil luit d'elle-même en elle-même, lumière sur lumière, impersonnelle en son fond mais il y a un profond mystère du jaillissement de la personne.
Ce jaillissement premier est-il déjà dégradation de l'absoluité de l'absolu ou au contraire est-il valeur absolue et profonde de la manifestation ?
En ce sens, il n'y a JAMAIS personne qui s'éveille puisque la Seule et unique première personne est éveillée au plus intime de moi-même de toute éternité.
Ceci dit d'un point de vue pratique Je suis de toute éternité en première personne mais dans les faits je n'existe pas toujours en Première personne. Il y a bien quelque chose de ma personnalité qui a donc une relation avec cette lumière de l'éveil qui luit au fond d'elle. Il y a un enjeu d'incarnation de notre personnalité dans la lumière de l"éveil qui peut être négligé au moment où l'on affirme que "personne ne s'éveille".
Mais inversement, n'y a-t-il pas une dimension impersonnelle de l'éveil que mes formulations trahissent ? Nisargadatta Maharaj semble aller en ce sens : l'impersonnel "précèderait" le "Je suis".
Dans l'abîme sans fond du sommeil profond ou d'une méditation à partir de ce "Je suis", il n'y a même pas "Je suis". Rien de conscience ? Samadhi où l'inconscience du supraconscient nous empêche de ramener quoi que ce soit de ce voyage intérieur dans la mémoire ?
En aval, "Je suis" jaillit de nouveau engendré éternellement en même temps que ma personne s'y manifeste. "Je suis" demeure atemporel au sens où il englobe le temps alors que ma personne n'est que temporelle. Il y a une relation étroite entre la manifestation de ma personne et l'affirmation atemporelle du seul et unique "Je suis". L'âme prend sens au sein de l'Esprit éternelle.
Personne ne s'éveille puisque la lumière de l'éveil luit d'elle-même en elle-même, lumière sur lumière, impersonnelle en son fond mais il y a un profond mystère du jaillissement de la personne.
Ce jaillissement premier est-il déjà dégradation de l'absoluité de l'absolu ou au contraire est-il valeur absolue et profonde de la manifestation ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire