En première personne, il y a un va-et-vient entre la conscience de CELA et la conscience individuelle.
CELA est parfait mais PAS MOI ! Dire que tout est parfait en Cela est une négation de l'âme, une manière subtile d'entretenir l'insincérité de l'ego.
Xavier Thévenot, un théologien chrétien catholique écrit :
« La sainteté ne consiste pas à être parfait : elle consiste à tenter de dépasser par l’action de l’Esprit, nos failles et, quand celles-ci sont indépassables, à les situer pour laisser Dieu mener son combat en nous dans la certitude qu’il nous aime tels que nous sommes…. Être chaste c’est renoncer à un monde sans faille, de purisme… être capable d’assumer la déception de ne point confondre sainteté et perfection. »
Nous pouvons interpréter la sainteté comme conscience de Cela, compris comme lumière divine en nous. Le moi n'est pas parfait mais dans la conscience de la lumière divine il est saint, il y a en lui l'aspiration à la perfection de CELA dans sa manifestation à travers son individualité.
CELA est parfait mais PAS MOI ! Dire que tout est parfait en Cela est une négation de l'âme, une manière subtile d'entretenir l'insincérité de l'ego.
Xavier Thévenot, un théologien chrétien catholique écrit :
« La sainteté ne consiste pas à être parfait : elle consiste à tenter de dépasser par l’action de l’Esprit, nos failles et, quand celles-ci sont indépassables, à les situer pour laisser Dieu mener son combat en nous dans la certitude qu’il nous aime tels que nous sommes…. Être chaste c’est renoncer à un monde sans faille, de purisme… être capable d’assumer la déception de ne point confondre sainteté et perfection. »
Nous pouvons interpréter la sainteté comme conscience de Cela, compris comme lumière divine en nous. Le moi n'est pas parfait mais dans la conscience de la lumière divine il est saint, il y a en lui l'aspiration à la perfection de CELA dans sa manifestation à travers son individualité.
Il y a alors deux mouvements dans la vie intérieure. L'un
confirme le libre-arbitre, l'autre le déterminisme. J'éprouve
le libre-arbitre quand je suis libre de me retourner vers la lumière toujours parfaite de
Cela ou non. Lorsque j'en suis à ce point critique, je suis libre ou
non de quitter le manège de mes pensées, de mes émotions qui ne se
regardent qu'elles-mêmes. Mais dès que je sais où regarder la lumière de Cela et que je suis humble devant elle, je suis libéré, mon acte de libre-arbitre lui-même n'est qu'un acte de cette lumière en moi. Ainsi au-delà du libre-arbitre et du déterminisme, c'est
la grâce de la vie divine qui reste première puisque c'est toujours elle qui nous libère y compris du serf-arbitre qu'est devenu bien souvent notre libre-arbitre.
Dans ce va-et-vient entre un retrait impersonnel derrière l'ego et le
retour à une vie égocentrique oublieuse de CELA, s'esquisse une
individualité en harmonie avec CELA. Si on manque de sincérité on ne
laissera jamais sa place à cette dimension de nous-même car on jouera
notre vie entière sur le mode du va-et-vient entre la vie dans le monde
la plus inconsciente et son rejet par la relativisation.
Et basculant dans la lumière de Cela, je vois combien je ne suis que mécanismes. C'est la grâce de Cela qui me libère du déterminisme le plus aveugle. Il y a en Cela moi en profondeur qui suis engendré pure flamme de liberté et il y a moi en surface ce vieil homme. La grâce libératrice qui anime ma flamme doit donc s'étendre et peu à peu me libérer du vieil homme.
Et basculant dans la lumière de Cela, je vois combien je ne suis que mécanismes. C'est la grâce de Cela qui me libère du déterminisme le plus aveugle. Il y a en Cela moi en profondeur qui suis engendré pure flamme de liberté et il y a moi en surface ce vieil homme. La grâce libératrice qui anime ma flamme doit donc s'étendre et peu à peu me libérer du vieil homme.
Un des signes de sa présence spécifique est la sensation comme d'une descente de la localisation de son individualité au niveau du croisement de la manifestation du monde et du non manifesté. C'est une descente dans le cœur. L'individualité n'est plus une séparation ou un phénomène relatif mais une onde personnalisée de CELA.
Notre sens usuel de l'individualité comporte une mémoire mentale et émotionnelle voire corporelle, cette essence de notre individualité au cœur de CELA n'est ni mentale, ni émotionnelle ou corporelle. Elle a sa propre expérience et semble savoir dans l'instant et la spontanéité des choses qui sont ignorées de l'ego mais son savoir n'est pas un savoir réfléchi. Elle a comme un instinct de la chose vraie. Cette dimension individuelle essentielle peut animer certaines pensées, certaines émotions et certains mouvements corporels en fonction d'une lumière qui lui est propre.
Cette part qui en nous est le Fils de Dieu engendré non pas créé qui nous relie sans médiation au divin transpersonnel (qu'on pourrait dès lors appelé Dieu si cette appellation n'avait pas été disqualifiée par certains de ses usages religieux). En cette part absolument individuelle et divine de nous même, il y a parfois comme la reconnaissance de sa nature en toute chose et en tout être. Au tréfonds d'elle-même, c'est l'étincelle divine, la goutte divine qui contient tout et qui se relie à tout ; à un autre niveau c'est vraiment nous-même, notre individualité dans sa globalité et sa surface n'étant que le fruit d'un processus de l'univers et enfin quand cette étincelle devient une flamme consciente peu à peu les différents aspects de notre personnalité s'unifient autour d'elle et reçoivent son influence. L'étincelle est alors notre âme, notre être psychique qui psychise notre individualité jusque là fruit d'un processus universel de déterminations sociales, familiales et biologiques.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire