Chacun commence à percevoir les limites de la dérive ploutocratique de notre démocratie (on pourra consulter ceci). A côté de l'enrichissement des plus riches, presque 13,4% des français ont moins de 908 euros par mois. C'est cette ploutocratie qui asphyxie notre économie. Car les plus riches profitant de la valorisation du gain par une majorité de français ont la main mise sur les politiques économiques. Ils paient de moins en moins d'impôts ou lui échappent volontiers en s'expatriant. Ce sont eux aussi et nulle autre qui acceptent les délocalisations qui font que nos emplois disparaissent. Ils refusent bien sûr les protections douanières qui s'imposent à l'égard d'économie qui ne donnent pas des conditions humaines à leurs travailleurs et ne respectent guère l'environnement car c'est bien sûr leurs propres gains qui sont en jeu. Certes la mondialisation de l'économie est un vecteur nécessaire pour la conscience d'appartenir à une seule humanité mais il paraît important d'imposer des conditions pour accélérer non pas les gains mais la qualité de vie !! La pensée libérale derrière laquelle les plus riches se cachent entre en profonde contradiction avec une réalité où l'Etat sert leurs intérêts. Qui a accepté une telle concentration de biens, d'argent et de pouvoir entre quelques mains ? Nos politiques de droite ou de gauche, nos désirs collectifs d'une économie puissante au regard de celles des autres, notre mimétisme à l'égard des anglo-saxons, etc...
Le monde des riches n'est pas au pouvoir sans le consentement de la majorité. Ce monde a parfaitement intégré la démocratie. Il nous appartient de ne plus céder à la ploutocratie au nom d'une culture fondée sur la valorisation de la qualité d'être et du développement de la puissance créatrice de chaque individu.
Dans une culture centrée sur l'être et son expression créatrice, il faut que l'avoir reflète au maximum la qualité d'être et le génie créateur individuel. Abolir l'héritage semble alors nécessaire pour rompre avec une société fascinée par l'avoir.Il va de soi qu'hériter des biens et de la fortune due aux génies créateurs de nos ascendants ne garantit guère la valorisation de notre qualité d'être et de son expression créatrice.
L'héritier n'a rien fait sinon naître tel, il n'a rien créé de radicalement nouveau, il s'appuie sur une fortune pour investir et s'emparer d'autres biens : il ne crée rien, il spécule, il place et déplace.. Si génie il y a de sa part c'est un génie touchant au pouvoir. Dans une société fondée sur l'être et son expression créatrice, on partage le pouvoir que nous donne l'autorité créatrice. L'héritage est une nouvelle forme encore plus injuste de la société de castes que les démocrates ont prétendu rejeter après la révolution française. Etre libéral, amener le projet de la modernité qui s'oppose à une société close et hiérarchique à sa pleine expression implique d'abolir l'héritage. Certes il est légitime d'avoir des souvenirs, des objets fabriqués ou transmis par ses parents et grand-parents mais les droits sur une œuvre destinée au public, un capital économique peut-elle être ainsi transmise dans le giron de la seule famille sans que cela ne mette en cause l'égalité des chances et l'égalité des droits ? A vrai dire cela ne respecte plus profondément la dignité des êtres humains qui sont chacun un lieu de la conscience de l'Être et à chacun desquels il faut chercher à offrir les moyens d'épanouir sa propre puissance créatrice individuelle dont il est porteur étant l'individualisation de la conscience de l'Être.
On peut estimer qu'il est normal de constituer un pécule pour ses descendants qu'on aime et priver les gens d'héritage ne serait-ce pas interdire cet amour ?
Cette abolition de l'héritage intrafamilial n'a de sens que couplé à un revenu d'existence. Si la nation offre la possibilité à chaque citoyen de ne pas avoir à gagner sa vie grâce à un revenu d'existence, l'héritage comme pécule sensé aider les descendants n'est-il pas inutile ?
Il y a le cas du fondateur d'entreprise. Abolir l'héritage n'est-ce pas provoquer la faillite de l'entreprise et priver des créateurs de leur création collective ? Abolir l'héritage doit s'envisager d'un point de vue libéral et non comme un communisme étatique. Le point de vue libéral n'est pas étranger en soi à une libre communion fraternelle. A condition toutefois de respecter une certaine égalité.
Ce ne sont pas souvent les créateurs dans notre économie actuelle qui commandent la vie économique. Ce sont souvent des actionnaires et l'Etat qui tirent le plus profit des entreprises sans un profond souci de sa réalité humaine et créatrice :
On pourrait partager en une certaine mesure les actions de l'entreprise entre ceux qui y créent lorsque les propriétaires d'actions décèdent. Tous les membres d'une entreprise seront à long terme également actionnaires. Le capitalisme pourra devenir authentiquement libéral. Mais pour éviter que les membres de cette entreprise entrent collectivement dans une démarche de pouvoir dominateur sur le reste de la société, on fera en sorte que les concentrations d'entreprises soient contrôlées ou limitées lors de la transmission d'un instrument de travail. Si il est besoin d'entreprises concentrées comme c'est le cas pour les transports, l'eau des villes, etc. il faudra qu'elles appartiennent à la nation entière pour démocratiquement en garder le contrôle et s'assurer qu'elles remplissent leur mission de service collectif.
Ceux qui trouveraient notre approche irréaliste n'ont qu'à considérer l'utopie vivante d'une société axée sur l'Être et la conscience évolutive qu'est Auroville. Bien sûr, cette utopie n'est pas à la hauteur des idéaux qu'elles s'est donnée mais on notera que son idéal est encore plus relever que celui qui vient d'être esquisser puisqu'il tend à l'abolition de l'argent et de toute propriété individuelle transmissible.
DOCUMENT de réflexion (qu'on trouvera intégralement ici):
Le 19.06.1967, La Mère déclarait que pour vivre à Auroville :
" Au point de vue psychologique, les conditions requises sont :
1. La conviction de l'unité humaine essentielle, et la volonté de collaborer à l'avènement de cette unité.
2. La volonté de collaborer à tout ce qui favorise les réalisations futures.
3. Les conditions matérielles seront élaborées au fur et à mesure de la réalisation."
Après cela, La Mère indiqua clairement les grandes lignes qui devraient être observées dans notre vie matérielle. Elles doivent former la base de notre existence collective, mais ne doivent pas être appliquées de façon rigide et dogmatique. Par conséquent la structure de notre vie collective à Auroville doit être vaste et très flexible : elle est de caractère évolutif et changera en fonction de la croissance de conscience individuelle et collective, et avec l'émergence et l'expression progressive de la Vérité inhérente d'Auroville.
Les fondations de cette façon de vivre sont la confiance, la sincérité, la responsabilité et la bonne volonté.
1. La vie collective
Auroville veut être une cité où des gens du monde entier vivent en harmonie. Elle s'évertue à réaliser l'unité humaine et à être au service de la Vérité au-delà de toutes convictions sociales, politiques ou religieuses. Ainsi vous êtes tous invités à venir nous rejoindre dans cet effort évolutif. Bien qu'il ne nous appartienne pas de questionner les voies de développement spirituelles ou les pratiques spirituelles privées, Auroville ne doit pas être utilisé comme un lieu de prosélytisme ni pour recruter des adeptes pour aucune organisation politique, religieuse ou spirituelle. Les relations dans Auroville doivent être basées sur la collaboration sincère et la fraternité. Les conflits entre les résidents doivent être résolus au sein de la communauté, d'une manière qui est en accord avec l'esprit d'Auroville. Toute forme de violence ou d'abus n'a pas de place à Auroville. Une relation amicale avec la population locale aussi bien que le respect pour leur culture et leurs traditions est indispensable. Apprendre à parler le tamoul facilite grandement ce lien. Le respect de la nature et de l'environnement est attendu de tous. Les lois de l'Inde doivent être respectées. Toute personne brisant ces lois peut être sujet à un procès en justice qui pourrait résulter en une peine d'emprisonnement ou une expulsion du pays.
A cet égard, chacun doit être conscient que l'utilisation de drogues, qui a spécifiquement été interdite par La Mère dans Auroville, est aussi interdite par les lois indiennes.
2. Travail, Contribution, Argent
Le travail :
Chacun doit être conscient que nous sommes ici pour construire une cité de 50 000 habitants comme moyen de donner " Un corps vivant à une unité humaine concrète "..
La participation par un travail significatif est un aspect essentiel de la vie à Auroville. Chacun est censé adopter une activité qui correspond aux besoins de la communauté tout en étant en harmonie avec les capacités, les priorités et les besoins de chaque individu.
Contribution :
L'on attend de chacun qu'il/elle contribue au bien-être collectif en travail, en nature et/ou en espèce. Les unités productives sont censées contribuer un partie importante de leurs revenus ou de leur production à la ville. Les Auroviliens aisés qui ne dépendent pas de la communauté pour leurs moyens d'existence sont encouragés à faire des donations accessoires ou régulières à la communauté ou à n'importe lequel de ses projets.
L'argent :
Parce qu'un objectif important est que les Auroviliens ne reçoivent pas d'argent équivalent à un paiement pour leur travail, et qu'il n'y ait pas de circulation d'argent à l'intérieur de la ville, la communauté est responsable pour couvrir les besoins courants de chaque personne autant que possible.
Pour augmenter la puissance économique d'Auroville et pour développer une économie sans liquidité, l'on attend des personnes ayant des moyens financiers qu'elles contribuent au moins assez pour toutes leurs dépenses dans Auroville ainsi qu'aussi généreusement qu'elles le peuvent pour les dépenses générales de la communauté à travers le Fond Central. Elles sont aussi encouragées à garder leurs capitaux dans Auroville. L'on attend des nouveaux venus qu'ils contribuent au moins assez pour leurs propres dépenses durant au moins la première année. [...]
Bien que des efforts intensifs soit faits, Auroville n'est pas encore capable de répondre à la totalité des besoins-particulièrement le logement-de tous les résidents.Des expériences sont en cours et l'on attend de tous les nouveaux auroviliens qu'ils joignent l'expérience économique qui est actuellement développée à Auroville.
3. Propriété et logement
Propriété :
L'on attend de chaque résident qu'il gère ses propres ressources au plus haut niveau de sa conscience. A Auroville, tout est, selon Mère, proprieté collective devant être utilisée pour le bien-être de tous. Argent et biens dans la cité sont sous la tutelle des individus, des responsables de projets et des gérant de services ou d'unités commerciales. Ils doivent être utilisés pour le développement de la cité aussi bien que pour la promotion des idéaux d'Auroville. Personne n'a de droit de propriété sur les maisons et autres constructions, services, projets ou activités commerciales dans Auroville. Vendre ou louer ses biens pour des profits personnels est inacceptable. Toutes les activités font partie de l'ensemble de la stucture d'Auroville et toutes les transactions financières les concernant ont lieu à travers les filières officielles d'Auroville.
Logement :
L'héritier n'a rien fait sinon naître tel, il n'a rien créé de radicalement nouveau, il s'appuie sur une fortune pour investir et s'emparer d'autres biens : il ne crée rien, il spécule, il place et déplace.. Si génie il y a de sa part c'est un génie touchant au pouvoir. Dans une société fondée sur l'être et son expression créatrice, on partage le pouvoir que nous donne l'autorité créatrice. L'héritage est une nouvelle forme encore plus injuste de la société de castes que les démocrates ont prétendu rejeter après la révolution française. Etre libéral, amener le projet de la modernité qui s'oppose à une société close et hiérarchique à sa pleine expression implique d'abolir l'héritage. Certes il est légitime d'avoir des souvenirs, des objets fabriqués ou transmis par ses parents et grand-parents mais les droits sur une œuvre destinée au public, un capital économique peut-elle être ainsi transmise dans le giron de la seule famille sans que cela ne mette en cause l'égalité des chances et l'égalité des droits ? A vrai dire cela ne respecte plus profondément la dignité des êtres humains qui sont chacun un lieu de la conscience de l'Être et à chacun desquels il faut chercher à offrir les moyens d'épanouir sa propre puissance créatrice individuelle dont il est porteur étant l'individualisation de la conscience de l'Être.
On peut estimer qu'il est normal de constituer un pécule pour ses descendants qu'on aime et priver les gens d'héritage ne serait-ce pas interdire cet amour ?
Cette abolition de l'héritage intrafamilial n'a de sens que couplé à un revenu d'existence. Si la nation offre la possibilité à chaque citoyen de ne pas avoir à gagner sa vie grâce à un revenu d'existence, l'héritage comme pécule sensé aider les descendants n'est-il pas inutile ?
Il y a le cas du fondateur d'entreprise. Abolir l'héritage n'est-ce pas provoquer la faillite de l'entreprise et priver des créateurs de leur création collective ? Abolir l'héritage doit s'envisager d'un point de vue libéral et non comme un communisme étatique. Le point de vue libéral n'est pas étranger en soi à une libre communion fraternelle. A condition toutefois de respecter une certaine égalité.
Ce ne sont pas souvent les créateurs dans notre économie actuelle qui commandent la vie économique. Ce sont souvent des actionnaires et l'Etat qui tirent le plus profit des entreprises sans un profond souci de sa réalité humaine et créatrice :
On pourrait partager en une certaine mesure les actions de l'entreprise entre ceux qui y créent lorsque les propriétaires d'actions décèdent. Tous les membres d'une entreprise seront à long terme également actionnaires. Le capitalisme pourra devenir authentiquement libéral. Mais pour éviter que les membres de cette entreprise entrent collectivement dans une démarche de pouvoir dominateur sur le reste de la société, on fera en sorte que les concentrations d'entreprises soient contrôlées ou limitées lors de la transmission d'un instrument de travail. Si il est besoin d'entreprises concentrées comme c'est le cas pour les transports, l'eau des villes, etc. il faudra qu'elles appartiennent à la nation entière pour démocratiquement en garder le contrôle et s'assurer qu'elles remplissent leur mission de service collectif.
Ceux qui trouveraient notre approche irréaliste n'ont qu'à considérer l'utopie vivante d'une société axée sur l'Être et la conscience évolutive qu'est Auroville. Bien sûr, cette utopie n'est pas à la hauteur des idéaux qu'elles s'est donnée mais on notera que son idéal est encore plus relever que celui qui vient d'être esquisser puisqu'il tend à l'abolition de l'argent et de toute propriété individuelle transmissible.
DOCUMENT de réflexion (qu'on trouvera intégralement ici):
Le 19.06.1967, La Mère déclarait que pour vivre à Auroville :
" Au point de vue psychologique, les conditions requises sont :
1. La conviction de l'unité humaine essentielle, et la volonté de collaborer à l'avènement de cette unité.
2. La volonté de collaborer à tout ce qui favorise les réalisations futures.
3. Les conditions matérielles seront élaborées au fur et à mesure de la réalisation."
Après cela, La Mère indiqua clairement les grandes lignes qui devraient être observées dans notre vie matérielle. Elles doivent former la base de notre existence collective, mais ne doivent pas être appliquées de façon rigide et dogmatique. Par conséquent la structure de notre vie collective à Auroville doit être vaste et très flexible : elle est de caractère évolutif et changera en fonction de la croissance de conscience individuelle et collective, et avec l'émergence et l'expression progressive de la Vérité inhérente d'Auroville.
Les fondations de cette façon de vivre sont la confiance, la sincérité, la responsabilité et la bonne volonté.
1. La vie collective
Auroville veut être une cité où des gens du monde entier vivent en harmonie. Elle s'évertue à réaliser l'unité humaine et à être au service de la Vérité au-delà de toutes convictions sociales, politiques ou religieuses. Ainsi vous êtes tous invités à venir nous rejoindre dans cet effort évolutif. Bien qu'il ne nous appartienne pas de questionner les voies de développement spirituelles ou les pratiques spirituelles privées, Auroville ne doit pas être utilisé comme un lieu de prosélytisme ni pour recruter des adeptes pour aucune organisation politique, religieuse ou spirituelle. Les relations dans Auroville doivent être basées sur la collaboration sincère et la fraternité. Les conflits entre les résidents doivent être résolus au sein de la communauté, d'une manière qui est en accord avec l'esprit d'Auroville. Toute forme de violence ou d'abus n'a pas de place à Auroville. Une relation amicale avec la population locale aussi bien que le respect pour leur culture et leurs traditions est indispensable. Apprendre à parler le tamoul facilite grandement ce lien. Le respect de la nature et de l'environnement est attendu de tous. Les lois de l'Inde doivent être respectées. Toute personne brisant ces lois peut être sujet à un procès en justice qui pourrait résulter en une peine d'emprisonnement ou une expulsion du pays.
A cet égard, chacun doit être conscient que l'utilisation de drogues, qui a spécifiquement été interdite par La Mère dans Auroville, est aussi interdite par les lois indiennes.
2. Travail, Contribution, Argent
Le travail :
Chacun doit être conscient que nous sommes ici pour construire une cité de 50 000 habitants comme moyen de donner " Un corps vivant à une unité humaine concrète "..
La participation par un travail significatif est un aspect essentiel de la vie à Auroville. Chacun est censé adopter une activité qui correspond aux besoins de la communauté tout en étant en harmonie avec les capacités, les priorités et les besoins de chaque individu.
Contribution :
L'on attend de chacun qu'il/elle contribue au bien-être collectif en travail, en nature et/ou en espèce. Les unités productives sont censées contribuer un partie importante de leurs revenus ou de leur production à la ville. Les Auroviliens aisés qui ne dépendent pas de la communauté pour leurs moyens d'existence sont encouragés à faire des donations accessoires ou régulières à la communauté ou à n'importe lequel de ses projets.
L'argent :
Parce qu'un objectif important est que les Auroviliens ne reçoivent pas d'argent équivalent à un paiement pour leur travail, et qu'il n'y ait pas de circulation d'argent à l'intérieur de la ville, la communauté est responsable pour couvrir les besoins courants de chaque personne autant que possible.
Pour augmenter la puissance économique d'Auroville et pour développer une économie sans liquidité, l'on attend des personnes ayant des moyens financiers qu'elles contribuent au moins assez pour toutes leurs dépenses dans Auroville ainsi qu'aussi généreusement qu'elles le peuvent pour les dépenses générales de la communauté à travers le Fond Central. Elles sont aussi encouragées à garder leurs capitaux dans Auroville. L'on attend des nouveaux venus qu'ils contribuent au moins assez pour leurs propres dépenses durant au moins la première année. [...]
Bien que des efforts intensifs soit faits, Auroville n'est pas encore capable de répondre à la totalité des besoins-particulièrement le logement-de tous les résidents.Des expériences sont en cours et l'on attend de tous les nouveaux auroviliens qu'ils joignent l'expérience économique qui est actuellement développée à Auroville.
3. Propriété et logement
Propriété :
L'on attend de chaque résident qu'il gère ses propres ressources au plus haut niveau de sa conscience. A Auroville, tout est, selon Mère, proprieté collective devant être utilisée pour le bien-être de tous. Argent et biens dans la cité sont sous la tutelle des individus, des responsables de projets et des gérant de services ou d'unités commerciales. Ils doivent être utilisés pour le développement de la cité aussi bien que pour la promotion des idéaux d'Auroville. Personne n'a de droit de propriété sur les maisons et autres constructions, services, projets ou activités commerciales dans Auroville. Vendre ou louer ses biens pour des profits personnels est inacceptable. Toutes les activités font partie de l'ensemble de la stucture d'Auroville et toutes les transactions financières les concernant ont lieu à travers les filières officielles d'Auroville.
Logement :
Il y a encore quelques années, parce que notre nombre était faible et la région vaste, l'habitation était individuelle et parsemée. Puis la tendance changea pour la construction en agglomérats mais toujours par des particuliers. Il y a désormais un appel pour quelque chose d'autre. L'habitat sera construit et détenu par la collectivité et attribué aux individus et familles sur la base du besoin. Il sera demandé à tous ceux qui le peuvent de contribuer généreusement au fond pour le logement. Durant votre période dite de ''nouveau venu'' (Newcomer), vous aurez la possibilité de loger dans un logement pour Newcomer ou une maison d'hôte (Guest house) en fonction de la disponibilité de telles accommodations. Idéalement, vous aurez le choix entre différents types d'habitations qui vous seront présentés par le Service du logement. Vous devez être conscient qu'Auroville fait actuellement face à une crise du logement critique et que la disponibilité, le genre et la taille du logement pourront dépendre de votre capacité à y contribuer.
N.B : On nous parle aujourd'hui d'enlever la nationalité aux polygames, ne serait-il pas plus juste d'enlever la nationalité à ceux qui ne paient pas leurs impôts en France et expatrient la majeure partie d'une fortune qu'ils ont pu gagner à l'aide des efforts de français ?
Il va de soi que cette utopie politique du revenu d'existence allié à l'abolition de l'héritage des capitaux ne prendra corps que si l'Europe politique ne s'y oppose pas.
N.B : On nous parle aujourd'hui d'enlever la nationalité aux polygames, ne serait-il pas plus juste d'enlever la nationalité à ceux qui ne paient pas leurs impôts en France et expatrient la majeure partie d'une fortune qu'ils ont pu gagner à l'aide des efforts de français ?
Il va de soi que cette utopie politique du revenu d'existence allié à l'abolition de l'héritage des capitaux ne prendra corps que si l'Europe politique ne s'y oppose pas.
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