dimanche 12 octobre 2008

APRES LA CRISE, L'ECONOMIE D'UN ETRE DE TRANSITION.


Il paraît que dans La Chine antique des médecins n'étaient payés que pour la santé de leurs patients. Quand le patient était malade ils devaient les soigner gratuitement. Je ne sais pas dans quelle mesure il s'agit d'une légende car j'ai entendu cela dans un film de Coline Serreau, La crise.

Si pour sauver la sécu on procédait ainsi on aurait certainement des résultats. Le profit se ferait sur la santé et non sur la maladie. Les industries pharmaceutiques et les médecins trouveraient rapidement des moyens de nous rendre immortels... En attendant ils seraient plus vigilants dans leurs discours pour avoir des discours placebo et pour éviter les propos nocebo.

Ils nous transmettraient des techniques psychologiques et sportives de développement de notre énergie vitale, ils nous encourageraient à vraiment développer notre conscience physique... L'aventure spirituelle de la conscience serait bientôt au centre de la médecine...

En tout cas si on étendait ce principe aux produits électroménagers, à nos voitures, etc. il y aurait un respect bien meilleur des ouvriers qui seraient conviés à faire du bon travail et non pas à produire des objets de mauvaises qualités ou des objets plus ou moins sciemment sabotés pour ne pas fonctionner trop longtemps. Pourquoi les frigos, les machines à laver, etc. de la nouvelle génération tiennent-ils moins longtemps que ceux de nos grands-parents ? N'est-ce pas le profit qui conduit à cela ?

Car même si on fait tout en matière recyclable voire biodégradable et compostable (voir le concept cradle to cradle, si on continue à produire des produits de courte durée de vie, on dépensera beaucoup d'énergies inutilement qu'elles soient matérielles ou spirituelles.

On pourrait donc payer une rente au constructeur tant que son appareil dure et n'est pas en panne. Dans ce cas alors il y aurait certainement moins de pannes et la durabilité des objets serait bien meilleure. On reverrait fleurir l'artisanat, on sortirait d'une logique du profit reliée à une logique du travail productif mal rémunéré. Le créatif régnerait sans doute dans ce monde et non le commercial capable de vendre n'importe quoi à n'importe qui.

Cette vision fictive n'est peut-être pas réaliste. Mais elle est à prendre au sérieux si on cherche une économie transitoire vers une société parfaite où personne n'aurait à gagner sa vie et où l'argent serait rendu obsolète du fait d'un sens de la valeur créatrice de la conscience spirituelle.

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