Nous cherchons un levier pour soulever le monde écrasé sous le poids de son horreur, nous espérons évoluer plus consciemment.
Avec Darwin nous avons appris que l'évolution des entités biologiques est une combinaison entre les hasards inhérents à la reproduction des entités biologiques et l'adaptabilité aux nécessités du milieu où vivent ces entités biologiques.
Le modèle de Darwin a subi quelques remaniements avec les découvertes de la génétique. Certains biologistes comme Jean-Claude Ameisen ou Elisabeth Sathouris introduisent des facteurs néo-lamarckiens. C'est un stress de l'entité biologique soudain peu adapté à son milieu qui produit des modifications de son propre génome. Ces modifications seront transmises à ses descendants et démultiplié par la reproduction avec un partenaire ayant subi un stress semblable qui a modifié son génome. On a ici l'idée d'une accélaration évolutive possible qui pourrait expliquer les sauts importants que l'on constate périodiquement dans la longue chaîne des êtres.
Le modèle de Darwin a subi quelques remaniements avec les découvertes de la génétique. Certains biologistes comme Jean-Claude Ameisen ou Elisabeth Sathouris introduisent des facteurs néo-lamarckiens. C'est un stress de l'entité biologique soudain peu adapté à son milieu qui produit des modifications de son propre génome. Ces modifications seront transmises à ses descendants et démultiplié par la reproduction avec un partenaire ayant subi un stress semblable qui a modifié son génome. On a ici l'idée d'une accélaration évolutive possible qui pourrait expliquer les sauts importants que l'on constate périodiquement dans la longue chaîne des êtres.
Avec l'être humain nous ne sommes plus désormais dans ce seul cadre. Nous nous adaptons aux nécessités du milieu essentiellement grâce à des innovations technologiques. Notre culture est plus déterminante pour notre évolution que les hasards génétiques. Ce sont d'ailleurs souvent des innovations technologiques qui poussent notre corps à se modifier génétiquement. La digestion du lactose ne nous était pas vraiment possible mais la culture caucasienne a obligé notre corps à se modifier pour qu'il s'y adapte. Serait-ce là une évolution II ?
A vrai dire le stress d'un poisson n'ayant plus d'eau pour respirer a produit la respiration alvéolaire, une volonté culturelle stresse inconsciemment le corps pour produire des processus bilogiques adaptés. Il n'y a pas une différence fondamentale entre ces deux types d'évolution.
Pour qu'il y ait vraiment une évolution II, il faut qu'il y ait une évolution consciente de la conscience et de la matière.
Que signifie aujourd'hui pour quelqu'un qui s'intéresse à l'évolution, la crise écologique qui met en jeu notre culture technoscientifique ? Ne traduit-elle pas le fait que la technoscience ne nous donne pas les moyens de réaliser une évolution II ? Notre maîtrise technologique du subconscient matériel est insuffisante. Pouvons-nous avoir accès à la source supraconsciente de l'ordre matériel qui nous est subconscient ? Pouvons-nous participer plus consciemment à l'auto-création de la conscience ? Nos pensées ne sont que des invocations et les idées intuitives qui nous viennent de la source supraconsciente en science et en technologie écartent un chemin dans la matière à jamais incapable d'assurer ses arrières, de garantir l'absence d'incidents, d'accidents voire de catastrophes. N'est-ce pas là ce qui forme l'impasse qui nécessite une évolution II ?